mardi 29 septembre 2009

Signature du Protocole facultatif au PIDESC: Les ONGs saluent un pas historique pour la protection de tous les droits de l’Homme



New York, le 24 septembre 2009 - “Un pas important a été franchi aujourd’hui vers la justice pour ceux dont les droits économiques, sociaux et culturels sont violés” a déclaré Muthoni Wanyeki de la Commission kenyanne des droits de l’Homme alors que vingt Etats ont commencé à signer aujourd’hui le Protocole facultatif au Pacte international des droits économiques, sociaux et culturels.

Muthoni Wanyeki, représentant une coalition de plus de 300 ONGs faisant campagne pour le Protocole facultatif participait à la cérémonie des Traités aux Nations unies à New York. “La Coalition salue le début d’un soutien universel pour ce mécanisme historique : 33794 individus et ONG de 111 pays ont signé une pétition mondiale appelant les Etats qui y sont éligibles à devenir partie au Protocole facultatif en le ratifiant”. Les signataires de la pétition appellent également les Etats à s’assurer que le Protocole facultatif entre en vigueur le plus vite possible et qu’il soit effectif rapidement.

Pour la première fois, le Protocole facultatif établit un mécanisme de recours au niveau international pour les personnes dont les droits économiques, sociaux et culturels ont été violés. De nombreuses personnes à travers le monde, en particulier ceux qui vivent dans la pauvreté ou souffrent de discriminations et dont les droits sont bafoués n’ont pas accès à la justice au niveau national. Le Protocole facultatif leur permettra de demander justice au niveau international et soutiendra également les efforts au niveau national pour garantir que des recours effectifs soient disponibles pour les victimes.



Le Protocole facultatif envoie un message clair et sans ambiguïté sur la valeur et l’importance égale de tous les droits de l’Homme – tous les droits doivent être protégés, respectés et mis en œuvre, complètement et sans exception.



La cérémonie de signature de ce jour aux Nations unies est le résultat de décennies d’efforts des ONG et de militants à travers le monde pour que les droits économiques, sociaux et culturels soient mis en oeuvre et que tous aient accès à la justice et à des recours effectifs.



Note



Les Etats suivants signent aujourd’hui à l’ONU à New York le Protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels : Argentine, Belgique, Chili, Equateur, Finlande, Gabon, Ghana, Guatemala, Iles Salomon, Luxembourg, Mali, Monténégro, Pays Bas, Portugal, Sénégal, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Ukraine, Uruguay.



A propos de la Coalition Protocole facultatif au PIDESC (www.escr-net.org) La Coalition internationale des ONG pour un Protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels réunit des individus et des organisations de toutes les parties du monde qui soutiennent le développement d’un Protocole facultatif au PIDESC. Les membres incluent des ONG internationales, des réseaux régionaux, des militants de terrain, des organisations représentant des communautés et des individus, avec ce but commun. Les organisations membres du comité de pilotage sont : Amnesty International (AI) ; Community Law Centre, Afrique du Sud ; Centre sur le droit au logement et les expulsions (COHRE), Genève ; Réseau international sur les droits économiques, sociaux et culturels (Réseau DESC), Etats-Unis ; FoodFirst Information and Action Network (FIAN), Secrétariat international, Allemagne ; Commission internationale de juristes (CIJ), Genève ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), France ; International Women’s Rights Action Watch Asia-Pacific (IWRAW Asia-Pacific), Malaisie ; Plateforme inter-américaine des droits de l’Homme, démocratie et développement (PIDHDD) ; Social Rights Advocacy Centre, (SRAC), Canada. Pour plus d’informations ou pour contacter Muthoni Wanyeki ou d’autres membres de la Coalition des ONG :



Suad Elías, ESCR-Net (espagnol, anglais). Bureau : +1 212 681 1236 ext. 26 ; portable :+1 917 715 9792



Yvonne Terlingen, Amnesty International (néerlandais, anglais). Bureau : +1 646 884 2964 ext 2 ; mobile : +1 917 406 1185 ; aiunny@amnesty.org



Jan Borgen, Commission internationale de juristes(CIJ) (anglais, français, norvégien). portable : +41 79 268 9770


source: AWID

jeudi 24 septembre 2009

Les pays africains invités à abolir la peine de mort

APA-​Ki­ga­li (Rwan­da) Le pré­sident de la Com­mis­sion afri­caine des droits de l’Homme et des peuples, Ba­hame Tom Mu­ki­rya Nyan­du­ga, a dé­plo­ré jeudi à Ki­ga­li le ca­rac­tère cruel, in­hu­main et dé­gra­dant de la peine ca­pi­tale qui re­fuse aux vic­times le droit à la vie ga­ran­ti par les or­ga­nismes in­ter­na­tio­naux de dé­fense de droits de l’homme.

Selon M. Ba­hame s’ex­pri­mait face à des dé­lé­gués venus des pays de l’Afrique aus­trale, de l’est et du centre dans le cadre d’une confé­rence dans la ca­pi­tale rwan­daise sur l’abo­li­tion de la peine de mort.


“Les études ré­vèlent que les pays qui ap­pliquent en­core la peine de mort comme moyen de ré­duire la cri­mi­na­li­té en­re­gistrent des taux plus éle­vés que ceux qui ont aboli cette pra­tique. Nous ne plai­dons pas pour l’im­pu­ni­té des cri­mi­nels mais plu­tôt pour une autre forme de pu­ni­tion », a-​t-​il in­di­qué.


Il a sou­li­gné que l’ob­jec­tif de toute peine étant de punir les au­teurs de crimes mais la mort ne sau­rait en aucun cas ser­vir de pu­ni­tion car elle dénie au condam­né toute chance de se re­pen­tir.




Les dé­lé­gués ont ainsi in­vi­té les pays afri­cains qui n’ont pas aboli cette pra­tique de prendre des me­sures po­li­tiques et lé­gales pour ré­gu­ler son ap­pli­ca­tion en vue de son abo­li­tion dé­fi­ni­tive.


AFRIQUE AVENIR

BB/pm/Dng/od/APA

2009-​09-​24 12:39:03

lundi 21 septembre 2009

La Commission africaine des droits de l’Homme demande à la Libye d’abroger la peine de mort infligée à des Nigérians



18 septembre 2009 dans Droits de l'homme, Dépêches, International 9 vues

APA- ​La­gos (Ni­ge­ria) La Com­mis­sion afri­caine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP) a ap­pe­lé le gou­ver­ne­ment li­byen à abro­ger la peine de mort pro­non­cée contre cer­tains Ni­gé­rians en Libye.


Un membre de la Com­mis­sion, Musa Bi­taye, a lancé cet appel jeudi à Abuja lors d'une ses­sion in­ter­ac­tive à la­quelle les or­ga­ni­sa­tions de la so­cié­té ci­vile et une dé­lé­ga­tion de la Com­mis­sion ont pris part.


«La si­tua­tion en Libye est connue de tous les Ni­gé­rians. Tou­te­fois, la Com­mis­sion a lancé un appel urgent aux pays pour la non-​exé­cu­tion de la loi », note M. Bi­taye dit.


Il a noté que la Com­mis­sion avait déjà adop­té une ré­so­lu­tion ex­hor­tant tous les gou­ver­ne­ments afri­cains à par­ti­ci­per à l'ef­fort vi­sant à ré­vo­quer la sen­tence de mort.


Le com­mis­saire a ex­hor­té les or­ga­ni­sa­tions de la so­cié­té ci­vile à par­ti­ci­per ac­ti­ve­ment à l'éla­bo­ra­tion des po­li­tiques vi­sant à ren­for­cer les droits de l'Homme au Ni­ge­ria et dans les autres pays afri­cains.


Il a ap­pe­lé la po­lice et les agences de sé­cu­ri­té à res­pec­ter les droits des per­sonnes ac­cu­sées, ajou­tant qu'il "est du de­voir de cha­cun de pré­ser­ver des vies ».


Dans son al­lo­cu­tion, M. Ro­land Ewu­bare, le Se­cré­taire exé­cu­tif de la Com­mis­sion na­tio­nale des droits de l'Homme (NHRC), a dé­cla­ré que la Com­mis­sion s'était ac­quit­tée de son man­dat qui est de pro­mou­voir et pro­té­ger les droits de l'Homme.


M. Ewu­bare, re­pré­sen­té par M. Za­cheus She­ban­jo, le chef de la Com­mis­sion ju­ri­dique et du Dé­par­te­ment des en­quêtes, a in­di­qué que la Com­mis­sion pour­sui­vra sa cam­pagne sur la ré­vi­sion des lois qui n'étaient pas conformes aux droits de l'Homme.


Selon lui, la NHRC a été ré­cem­ment en­ga­gée dans une cam­pagne vi­gou­reuse pour éclai­rer toutes les par­ties pre­nantes sur la né­ces­si­té de res­pec­ter les droits de l'Homme.


«Nous par­ti­ci­pons éga­le­ment ac­ti­ve­ment à la pro­mo­tion et la pro­tec­tion des droits hu­mains tant au ni­veau ré­gio­nal et qu'in­ter­na­tio­nal", a-​t-​il en­core dit.


"Nous avons éga­le­ment tra­vaillé avec la Com­mis­sion afri­caine pour pro­té­ger et pro­mou­voir les droits de l'Homme en Afrique dans son en­semble » note-​il.



SOURCE : AFRIQUE AVENIR

GIK/daj/nd/od/APA

jeudi 17 septembre 2009

Réchauffement climatique : Adoption de la "déclaration de Lomé"

Les Etats ouest-africains ont adopté mercredi à Lomé, au Togo une position commune qui lie l'environnement aux droits de l'homme, en prévision du sommet de l'ONU sur le réchauffement climatique en décembre à Copenhague. Dans un document intitulé "déclaration de Lomé", les ministres de l'Environnement et ceux des droits de l'homme des quinze états membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont évalué les "défis de la protection liés aux changements climatiques en Afrique de l’ouest".
Selon le texte, la Cédéao recommande ainsi la "rédaction d’un nouvel instrument juridique visant à protéger les personnes déplacées par les effets du changement climatique et qui se retrouvent hors de leur pays d’origine" et la "création d’un fonds spécial pour répondre à l’impact induit du changement climatique sur les populations affectées".

Les Etats ouest-africains recommandent également une "approche basée sur les droits de l'homme pour répondre aux défis du changement climatique" dans la région et exigent la prise en compte de leurs préoccupations par l’Union africaine (UA) dans le cadre de la formulation de la position commune africaine en vue du sommet de Copenhague.
La position des Etats ouest-africains sera examinée par l'Union africaine du 19 au 22 octobre à Addis Abeba.

"Ce n’est qu’à travers une forte volonté politique, une action résolue au sein de nos différents pays, un engagement déterminé au niveau régional, comme celui d’aujourd’hui que nous pourrons réussir", a déclaré Daniel Eklou, directeur du département des affaires humanitaires et sociales de la Cédéao.

Pour lui, l’Afrique doit "continuer à rechercher et à exploiter toutes les occasions pour faire entendre sa voix".

Le sommet de Copenhague vise à obtenir un accord sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre pour la période post-2012, après l'expiration du protocole de Kyoto.

Publié le 17 September 2009 SUR http://www.republicoftogo.com/central.php?o=1&s=344&d=3&i=4314

Maladies chroniques dans les pays en développement et les pays émergents: La santé mondiale face à de nouveaux défis

Symposium annuel de la coopération suisse en matière de santé

Bâle, 10 novembre 2009



La mortalité liée aux maladies chroniques a dépassé celle des maladies infectieuses dans toutes les régions du monde, sauf en Afrique australe. Dès lors, les maladies chroniques ne peuvent plus être considérées comme le problème exclusif des pays riches.



En Suisse notamment, les maladies chroniques telles le diabète, le cancer et les affections cardiovasculaires sont considérées par beaucoup comme des maladies du bien-être. Le grand public, et même les milieux de la coopération au développement, méconnaissent le fait que ces maladies touchent également – et de plus en plus – les pays en développement et les pays émergents.


La première cause de mortalité

Les affections chroniques représentent un gros défi pour ces pays – où elles font peser une charge toujours plus lourde sur les systèmes de santé nationaux, prioritairement tournés vers la lutte contre des maladies comme le paludisme, la tuberculose et le VIH/sida.

En Asie, en Amérique latine, dans les pays européens en transition et en Afrique urbaine, les maladies chroniques représentent aujourd’hui la première cause de mortalité. Et elles touchent de plus en plus des personnes jeunes – y compris des enfants souffrant de diverses affections chroniques dues à la malnutrition et au manque d’activité physique.


Gros défis

Les pays concernés et, plus largement, la politique internationale de la santé et les organisations non gouvernementales actives dans la coopération sanitaire sont confrontés à de gros défis.

La situation est suffisamment préoccupante pour que MMS y consacre son 8e «Symposium de la coopération suisse en matière de santé». Lors de cette journée, des représentantes et représentants d’ONG d’aide au développement, d’administrations publiques, des milieux de la recherche ainsi que d’organisations internationales débattront de cette problématique, échangeront leurs expériences et tenteront d’ébaucher des solutions.


Les oratrices et les orateurs

Martin Dahinden, Directeur de la direction du développement et de la coopération DDC

Ruth Bell, Department of Epidemiology and Public Health, University College London

Janet Voûte, Organisation Mondiale de la Santé OMS, Partnerships Adviser Noncummunicable Diseases and Mental Health

Marc Suhrcke, University of East Anglia

Beat Stoll, Institut für Sozial- und Präventivmedizin der Universität Genf

Carole Bucella, Groupes Volontaires Outre-Mer

Bettina Schwethelm, Partnerships in Health

Pauline Guimet, Handicap International

Jochen Ehmer, SolidarMed

Lina Langer, Swiss Red Cross

Marine Gambaryan, National Research Centre for Preventive Medicine Moscow


Le programme détaillé et inscription

www.medicusmundi.ch

lundi 7 septembre 2009

Le virus H1N1 : Êtes-vous prêt?

Les organismes de bienfaisance et sans but lucratif viennent en aide aux Canadiens dans toutes les communautés au pays, et bon nombre d’entre eux fournissent des services essentiels. Il est donc primordial qu’ils soient parés à faire face aux évènements qui pourraient les empêcher de venir en aide aux Canadiens en période de difficulté.

La pandémie d’influenza H1N1 (grippe porcine chez l’humain) compte, sans contredit, parmi ces évènements. Bien qu’on ne s’entende pas sur le degré de gravité que la pandémie pourrait atteindre, il n’en demeure pas moins que les organismes doivent être prêts.

Outils et ressources
Grâce à l’expertise de son Centre de ressources en assurance et en responsabilité, Imagine Canada a dressé une liste d’outils et de ressources qui aideront les organismes de bienfaisance et sans but lucratif à se préparer à affronter la pandémie d’influenza, ou toute autre urgence. Détails.

Webinaire
Le 17 septembre prochain, de 13 h à 14 h HAE, David Hartley, gestionnaire du Centre de ressources en assurance et en responsabilité, animera un webinaire intitulé Regardless of Swine Flu: Create a Business Continuity Plan for Your Nonprofit. (anglais seulement)

Les membres d’Imagine Canada ont droit à un rabais pour participer à ce webinaire, ainsi qu’à tout autre webinaire, présenté par le Centre de ressources en assurance et en responsabilité pour les organismes sans but lucratif.

Inscrivez-vous dès maintenant! Les places sont limitées.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la série 2009 de webinaires, rendez-vous sur le site du Centre de ressources en assurance et en responsabilité pour les organismes sans but lucratif.

http://www.industrymailout.com/Industry/View.aspx?id=164069&p=8443